Madame Pirouette est bien chouette, elle m’a proposé de choisir un ouvrage dans sa caverne d’Alibaba des instits…
Le choix n’a pas été facile, mais chez Pirouette éditions on trouve les ouvrages des éditions Chenelière qui sont toujours bourrés de bonnes idées innovantes, venues des lointaine contrée québécoises… ça a donc orienté mon choix :
Activités ouvertes en mathématiques
(Une réduc de 10% pour vous sur cet ouvrage avec le code MEACOUEMA )
L’idée générale c’est d’aider les élèves à sortir du schéma habituel de rappel ou de répétition de procédures. Comment ? Tout simplement par le biais de questions ouvertes donc pour lesquelles plusieurs réponses sont acceptables.
Génial pour aider les élèves qui sont tout perdus dès qu’on demande de réinvestir des connaissances dans un autre domaine par exemple.
600 (!) idées claires nettes et précises de questions ouvertes pour faire carburer les neurones de nos élèves. Elles sont classées :
– Par domaine : Le sens des nombres et des opérations, La mesure, La géométrie, La probabilité et le statistique.
– Par thème : l’argent, les fractions, les décimaux, l’aire, les objets à trois dimensions etc.
– Par âge : 6/8 ans, 8/10 ans, 10/12 ans
Utilisable donc pour TOUT le programme de maths du CP au CM2 et par TOUS les élèves.
Voici les idées d’utilisations que j’ai eues, pour permettre de différencier le travail proposé habituellement en classe, de manière assez simple et sans trop de préparation :
– Pour faire de la remédiation auprès des élèves en difficulté : Lancer les autres élèves sur des exercices classiques (Résolution de problèmes par exemple) pour travailler avec un petit groupe d’élève ayant un besoin spécifique dans ce domaine (Le sens de opérations par exemple). Avec ce groupe on part de questions ouvertes adaptées, par exemple :
De toutes façons si le sens des opérations n’est pas acquis, la résolution de problème aurait été compliquée voire impossible… donc autant travailler sur le fond du problème.
– Pour faire travailler toute la classe sur la même notion mais chacun à son niveau : constituer des groupes d’élèves de niveau assez similaires et leur proposer des questions piochées dans la même thématiques mais dans des groupes d’âge différents.
En général le travail de groupe suffit à faire émerger des solutions et les élèves réussissent à faire une synthèse et à apprendre par eux-mêmes. On peut circuler entre les groupes pour les aider au besoin. C’est une question d’entrainement… mais quand ils commencent à avoir l’habitude de ce genre de travail, ça tourne.
– Pour satisfaire les besoin des élèves les plus en avance et/ou HP (haut potentiel) ou EIP (Élèves intellectuellement précoces) : En utilisant le compactage. Idée issue de cet ouvrage, Chenelière toujours : Enseigner aux enfants doués en classe régulière :
Le principe du compactage (version résumée) : Quand on aborde une nouvelle notion, on propose aux élèves qui le souhaitent de passer directement l’évaluation finale. Si plus de 80% ou 90% de réussite, ils sont dispensés des séances de découverte, leçon, exercices pour travailler sur des projets plus ouverts (selon le cas : exposé, préparation d’une leçon pour les autres, travail de groupe sur des questions ouvertes etc.). On pioche alors dans des questions plus complexes, par exemple :
Ceci nécessite de trouver un plan (sur internet par exemple), l’échelle du plan, les bâtiments facilement identifiables par tous etc.
Vous trouverez la table des matières et quelques pages d’exemples du livre Activités ouvertes en mathématiques dans le pdf ci-dessous :
Télécharger « Activités ouvertes en mathématiques Chenelière.pdf »
On trouve bien d’autres ouvrages chez Chenelière, plus spécifiquement sur la différenciation (Plus d’infos et parfois des extraits en cliquant dessus):
Et vous ? Vous utilisez les situations ouvertes en classe ?
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